CALGARY, Canada — En marge du sommet du G7 au Canada, qui s’est ouvert lundi avec d’importantes divisions sur diverses questions, une percée a émergé d’une réunion bilatérale entre le président Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer.
M. Trump a annoncé la signature d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni après sa rencontre avec le dirigeant britannique.
« Nous l’avons signé, et c’est fait. C’est un accord équitable pour les deux parties », a déclaré le président américain aux journalistes, aux côtés de M. Starmer.
« Cet accord va créer de nombreux emplois et générer beaucoup de revenus », a-t-il ajouté.
M. Starmer a fait écho à ce sentiment, notant que l’accord réduit les tarifs sur les automobiles et l’aérospatiale.
« C’est un très bon jour pour nos deux pays », a-t-il déclaré.
Les négociations pour un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et les États-Unis étaient au point mort depuis l’automne 2020, sans progrès significatif jusqu’à leur reprise en février suite à la visite de M. Starmer à la Maison-Blanche.
« Je veux juste dire au peuple du Royaume-Uni qu’il a fait un très, très bon travail », a déclaré M. Trump, faisant l’éloge de M. Starmer.
« Ils parlent de cet accord depuis six ans, et il a fait ce qu’ils n’ont pas réussi à faire. »
Au début de son discours, M. Trump a ouvert un dossier pour montrer à la presse les documents relatifs à l’accord commercial, et plusieurs pages sont tombées par terre. M. Starmer a plaisanté : « Document très important » en aidant à ramasser certaines pages.
Les deux parties avaient annoncé, le 8 mai, qu’elles étaient parvenues à un accord sur les termes généraux de l’accord commercial.
L’accord offre aux « entreprises américaines un accès sans précédent aux marchés britanniques tout en renforçant la sécurité nationale et l’économie des États-Unis », selon le décret signé par M. Trump pour la mise en œuvre de l’accord commercial.
L’accord prévoit un accès accru au marché britannique pour certains produits américains, notamment le bœuf, l’éthanol et certains produits agricoles.
Dans le cadre de l’accord, les États-Unis établiront un quota annuel de 100.000 véhicules pour les importations britanniques à un taux de droit de douane de 10 %.
En outre, les États-Unis établiront un quota d’exemption tarifaire pour les produits en acier et en aluminium, ainsi que pour certains dérivés de ces métaux, fabriqués au Royaume-Uni.
Les deux pays ont convenu de négocier un « traitement nettement préférentiel » pour les produits pharmaceutiques britanniques et d’établir un commerce bilatéral sans droits de douane pour certains produits aérospatiaux.
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