Le député du Lot-et-Garonne Guillaume Lepers a été violemment pris à partie dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Il s’en sort avec dix jours d’ITT. Cette agression ne serait visiblement pas en lien avec sa fonction.
Guillaume Lepers se trouvait sur la place Lafayette à Villeneuve-sur-Lot lorsqu’il a été témoin d’une bagarre et a voulu s’interposer. L’agression s’est déroulée en marge de la Fête de la musique aux environs de 23 heures ce samedi, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Dix jours d’ITT pour l’élu
Le député Les Républicains, accompagné de son épouse, profitait de la soirée festive quand il a vu un homme se faire frapper par trois individus. Il s’agissait de « trois jeunes d’une vingtaine d’années » qu’il n’avait « encore jamais vus », raconte-t-il à nos confrères.
Dans un premier temps, le parlementaire, aidé d’autres personnes, est parvenu à mettre fin à la bagarre. « Les choses se sont d’abord calmées, avant que ce groupe lui retombe dessus un peu plus loin », explique-t-il avant d’ajouter : « On est donc retourné le défendre et c’est là que j’ai reçu un coup de poing par l’un d’eux. »
Guillaume Lepers s’est rendu aux urgences, où se trouvait également le jeune homme qu’il avait tenté de défendre un peu plus tôt dans la soirée. Outre un œil au beurre noir, le député s’en est sorti avec un traumatisme crânien et l’arcade sourcilière ouverte, ce qui lui a valu huit points de suture. Dix jours d’ITT (interruption de temps de travail) lui ont été prescrits.
L’agresseur présumé fortement alcoolisé
Malgré cet événement, le député de la 3e circonscription du département estime avoir passé une bonne soirée et veut en garder un bon souvenir. « Il ne s’agit pas d’une agression d’élu, cela aurait pu arriver à n’importe qui », a mentionné l’entourage de Guillaume Lepers. « Ils ne savaient pas qui il était et lui ne les connaissait pas. »
Quant au jeune homme agressé, un militaire hors service au moment des faits, il a lui aussi porté plainte. La bagarre a éclaté après que son amie, une jeune femme de 23 ans également militaire de formation, a été agressée par l’un des trois individus, qui lui aurait mis une main aux fesses, selon la police. Après avoir repoussé son agresseur, la jeune femme aurait été giflée par celui-ci. Elle n’a, de son côté, pas porté plainte.
L’agresseur présumé a été interpellé un peu plus tard dans la soirée grâce aux images de vidéosurveillance, puis placé en garde à vue. Fortement alcoolisé (0,74 mg/litre de sang), il a déclaré, selon les forces de l’ordre, ne pas se souvenir des faits. Ses deux acolytes, eux, sont toujours recherchés.
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