Carlos Alcaraz, qui a décroché ce dimanche 8 juin son deuxième titre à Roland-Garros, dit avoir « sans aucun doute » joué le match « le plus passionnant » de sa carrière. Cette performance exceptionnelle a donné lieu à un moment d’émotion intense qui est rapidement devenue viral sur les réseaux sociaux
À 22 ans, Carlos Alcaraz a déjà cinq titres du Grand Chelem à son palmarès. Ce dimanche, le jeune prodige a dominé, malgré deux sets de retard, le numéro 1 mondial Jannik Sinner en 5 h 29, soit la plus longue finale de Roland-Garros dans l’ère Open inaugurée en 1968. À l’issue de cette prestation remarquable, une célébration mêlant gaieté et effervescence communicative s’est déroulée en son honneur.
Une incroyable ovation
En sortant du court Philippe-Chatrier, le champion espagnol a reçu un hommage chaleureux de la part des ramasseuses de balles qui avaient formé une haie d’honneur dans le couloir menant aux vestiaires. Lui offrant une ovation pleine d’enthousiasme débordant, les jeunes filles avaient les bras levés et tendaient les mains vers lui. Certaines d’entre elles n’ont pas pu résister et se sont avancées pour l’enlacer, dans un geste empreint de spontanéité. Un large sourire sur le visage, le jeune homme s’est volontiers prêté au jeu.
PURE JOY 🧡 #RolandGarros pic.twitter.com/BrEhsO3ClD
— Roland-Garros (@rolandgarros) June 8, 2025
Sur le compte officiel du tournoi, une vidéo de la séquence a été relayée avec pour tout commentaire ces deux mots : « PURE JOY » Dans un autre tweet était mentionné : « CARLOS ALCARAZ DID THE IMPOSSIBLE », autrement dit « CARLOS ALCARAZ A FAIT L’IMPOSSIBLE ».
« Le match le plus passionnant que j’ai joué jusqu’à présent »
« C’était sans aucun doute le match le plus passionnant que j’ai joué jusqu’à présent », a déclaré Carlos Alcaraz en conférence de presse, ajoutant : « Le match avait tout, de très bons moments, de très mauvais. Ce n’était pas facile. Ce n’était peut-être pas la meilleure occasion pour une première de revenir dans un match après avoir perdu les deux premiers sets. » Il a encore expliqué avoir « dû [se] battre tout le temps » et « croire en [lui] tout le temps ». Qualifiant la rivalité qu’il entretient avec Jannik Sinner de « très belle », Carlos Alcaraz a souligné : « Les gens sont impatients chaque fois que j’affronte Jannik. »
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La vitesse de déplacement de Carlos Alcaraz sur le court est en effet impressionnante. Une qualité qui lui permet souvent de faire craquer ses adversaires en renvoyant toutes les balles, même les plus puissantes, les plus lointaines ou les plus improbables, jusqu’à retourner des points qu’on pensait irrémédiablement perdus. L’Espagnol impressionne autant par son talent que par son humilité, rappelant son illustre aîné Rafael Nadal, avec lequel il est souvent comparé depuis ses débuts.
« Carlitos » a commencé à l’âge de 4 ans
C’est à quatre ans que « Carlitos » a commencé à taper ses premières balles, sur les courts ou seul contre le mur du club de tennis dirigé par son père, à El Palmar, où il vit toujours auprès de ses parents et ses trois frères. « À cinq ou six ans, Carlos avait déjà des qualités naturelles, une très bonne coordination et surtout une capacité à apprendre très vite. Il pouvait copier ce qu’il voyait sur le court », a raconté son père à Trans World Sport.
Après sa victoire à Roland-Garros, Carlos Alcaraz défendra son titre sur gazon lors de la finale de Wimbledon en juillet.
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